SON/POUR/SON KELLER62


Mardi 17 janvier 20h00

SARCLORET FAIT L'DYLAN  SUISSE

Les gens ne comprennent pas les chansons de Dylan
et Sarclo a un malin plaisir à les traduire 

CHF 25, club/avs/ai etc 20, legi 10

réserver en ligne ou 079 422 22 36


«Traduire Dylan est prétentieux, c'est un péché. Mortel»


La retraite de Sarclo : l’ermite qui voulait rendre son maître moins hermétique. Sarclo à Zürich avec du Dylan en français. Traduire Dylan est prétentieux, c’est un péché. Mortel. Sarclo a depuis toujours la tentation de traduire Dylan parce que les gens ne comprennent pas ses chansons et qu’il a du plaisir à les chanter et du plaisir à être compris. Comme la meilleure façon d’éliminer une tentation a toujours été d’y succomber, il s’y est mis. Il ira donc en enfer avec Richard Anthony, Hugues Aufray et Francis Cabrel… Ça va être long… surtout vers la fin… Donc si on veut essayer d’éviter de traduire Dylan, il suffit de décider de chanter – en français quand ça marche – la même chanson, c’est tout. Entre un Cabrel qui traduit « I want you » par « je te veux » et un Hugues Aufray qui traduit ça par « je t’aime », Sarclo décide d’éviter de s’attaquer à cette chanson, et il traduit « You’re gonna make me lonesome when you go » par « You’re gonna make me lonesome when you go ». Il s’était mis à écrire ses propres chansons alors qu’il allait déjà souvent dans les bistrots tenter de se faire offrir une ou deux bières en allant y chanter Dylan. Une fille ravissante l’a regardé un soir avec un type sous chaque bras, qui avaient l’air contents. Elle lui a dit : « t’écrirais tes propres chansons, je partirais peut-être avec toi ». Il s’est dit « Pas con… » et il s’y est mis. Mais chanter Dylan est quand-même resté son premier job. Les compos de Dylan sont plus profondes et simples que les siennes, et ses histoires plus riches.


 SARCLORET : CHANT, GUITARES



J'entend siffler Dylan

Vise Cabrel

Mais l'enfer peut ressembler au paradis des autres...

et en bonus... en Züridütsch par Toni Vescoli